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 Errance. Chapitre Quatrième.

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Kreshtar

Kreshtar


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Date d'inscription : 06/06/2010

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MessageSujet: Errance. Chapitre Quatrième.   Errance. Chapitre Quatrième. EmptyMar 26 Avr - 18:12

Le craquement du plancher de la pièce dans laquelle il dormait réveilla Kreshtar mais il continua à fermer les yeux et à paraître endormi profondément. Il entendit l’inconnu s’approcher lentement. Au son décalé des pas, le contrebandier déduisit que la personne boitait. Alors qu’il sentit un mouvement d’air proche de son avant bras gauche, il se saisit brusquement du bras de l’inconnu et tout en sautant à bas de son lit, il fit une clé de bras à son agresseur présumé. Ce fut alors qu’il se rendit compte qu’il avait immobilisé une grand-mère qui gémissait sous la douleur. Il lâcha immédiatement le bras et se confondit en excuse. Il reçu en contrepartie un violent coup de canne dans l’estomac ce qui le fit s’agenouiller en suffoquant. En plus de ça, sa vision se teinta de points noir qui dansaient devant ses yeux et des spasmes irréguliers agitèrent son bras gauche. Kreshtar discerna quelques mots comme si la personne qui s’adressait à lui était dans la pièce voisine.

- Ça … bien ?

- Nan…, rétorqua Kreshtar en tentant péniblement de reprendre sa respiration.

Le jeune homme qui était assoupi sur la chaise au chevet de ce vieux contrebandier s’était réveillé en sursaut lorsqu’il entendit le cri étouffé de la vieille guérisseuse qui était venue à sa demande. Lorsqu’il vit la guérisseuse se saisir de sa canne après que le contrebandier l’ait lâché, il tenta de l’arrêter mais n’eut pas le temps de contourner le lit. La vieille femme ne se laissait pas marcher sur les pieds et il avait déjà eut à souffrir de ses corrections plus d’une fois dans sa jeunesse. Il prit le contrebandier par l’épaule en lui demandant s’il allait bien. Il regretta aussitôt sa question stupide et n’écouta d’ailleurs pas la réponse. Il le raccompagna dans son lit et le contrebandier s’y affala sur le dos comme une masse. Il semblait avoir encore sombré dans l’inconscience. Le jeune homme foudroya des yeux la guérisseuse. Cette dernière soutint le regard sans fléchir tout en massant son épaule. Ce crétin avait faillit la lui déboiter ! Elle demanda alors au plus jeune :

- J’espère bien que tu as une excellente raison pour m’avoir fait venir ici. Je ne tiens pas à me faire démembrer la prochaine fois que ce sauvage se réveillera.

Elle cracha presque les derniers mots.

- Doyenne, j’ai fait appel à vous car cela fait maintenant deux jours que cet homme n’arrête pas de dormir. J’ai laissé des plats mais il n’a rien mangé. A part à l’instant, je ne l’avais pas encore vu réagir, répondit-il en faisant abstraction du ton de la guérisseuse. Il souleva également la manche gauche de la chemise de son invité et montra les brûlures.

Elle jeta un œil à la blessure et abandonna aussitôt son ton mordant. Elle écarta le jeune homme et se saisit du bras du contrebandier. La blessure était assez profonde et en repensant au spasme qui l’avait agité après le coup de canne, elle pris un air soucieux. Elle sortit de son sac un petit carré vert de son sac. Elle le posa précautionneusement sur l’avant bras et le déplia en faisant en sorte d’entourer complètement la blessure. Elle reposa le bras et palpa le côté du torse. Ce geste arracha un spasme au contrebandier. La douleur le réveilla et il esquissa un vague geste avec son bras gauche en grognant :


- Touchez pas à….

La Doyenne lui frappa le haut de la main du plat de la sienne en le sermonnant :

- Ne bougez pas votre bras et laissez moi faire si vous voulez vous en resservir un jour.

Sans se retourner elle demanda au jeune homme d’aller lui chercher de quoi faire une attelle rudimentaire. Ce dernier partit sans un mot tandis que la doyenne continuait son inspection.

***
Trois semaines plus tard
***

Kreshtar se remettait assez bien de ses blessures. Cependant la peau était encore brûlée au niveau du bras et de la jambe. Cela faisait maintenant 2 jours que ses attelles ne lui servaient plus et donc que son état lui permettait de ne plus devoir compter sur le jeune homme pour les tâches les plus simples. Il n’avait pas dévoilé grand-chose de son passé et au sujet de sa présence sur cette planète éloignée de tout. Cependant, le jeune homme, lui, n’arrêtait pas de parler. Il a dû être seul pendant très longtemps pour avoir autant besoin de parler. Kreshtar l’écoutait parler avec une semi-attention. Il avait retenu son nom : Ceden Tallo. C’était déjà pas mal car ses pensées étaient quasi exclusivement tournées sur sa guérison totale. En effet s’il n’arrivait pas à guérir ces tremblements qui surgissaient bien trop fréquemment à son goût, il n’allait plus pouvoir continuer ses activités.
De ce fait Kreshtar demeurait muet comme une tombe ou presque et c’est précisément pour ça que Ceden tentait de le distraire en lui racontant ce qui lui passait par la tête. La mort de ses parents à cause d’une épidémie, le fait que sa seule famille restante soit un oncle sur Corsucant qu’il n’avait jamais vu. Ce dernier avait été présent dans ses jeunes années mais il ne s’en souvenait pas. Il savait seulement ce que son père lui avait dit. Sa vie au village, ses escapades dans la ville principale de cette planète qui n’était pas si loin que ça, son apprentissage rudimentaire des lettres, du calcul et des simples par la Doyenne. Celui de la chasse par son père. Il se remémorait les longues heures dans la forêt non loin à pister les petits herbivores, à écouter le chant des oiseaux, à espionner des grand quadrupèdes qui buvaient dans la petite mare qui se trouvait au cœur de la forêt. Bref sa vie. Malheureusement rien ne semblait sortir cet homme aux cheveux grisonnant de ses sombres pensées. Comme Ceden n’avait pas une vie vraiment extraordinaire, il se tut assez rapidement. Il n’attendait en fait qu’une seule chose. Que l’étranger parte pour qu’il puisse l’accompagner. Il était persuadé que cet homme n’allait pas rester à jamais ici. Il lui suffirait d’être patient c’est tout. Cela faisait déjà une dizaine d’années qu’il rongeait son frein ici, quelques jours de plus n’allaient pas changer grand-chose.

Un matin, alors qu’il allait réveiller son invité, il découvrit la porte de sa chambre ouverte et personne dedans. En voyant le lit défait, un nœud serra son estomac. L’homme était partit. Sans rien dire. Un coup de sang lui fit frapper de son poing un grand coup dans le mur à côté de lui. Il regretta aussitôt ce geste car la douleur fut cinglante. Il réfréna un cri et, tout en maudissant sa crédulité, attrapa son sac. Ce dernier était prêt depuis pas mal de temps et un mot à l’adresse de la Doyenne était posé sur la table au centre de la pièce principale. Il sortit de la maison et jeta un coup d’œil dehors. Il ne vit aucune silhouette à l’horizon mais par contre des traces de pas partaient en direction du champ de bataille. Il se dirigea vers l’appenti et y trouva le speeder. Apparemment il avait bien fait de ne pas dire à cet homme qu’il l’avait récupéré. Il l’enfourcha lestement et suivit les traces de pas.

Assis sur un rocher, Kreshtar regardait le champ de bataille. Ses souvenirs étaient assez flous au sujet de ce qui s’y était passé. Un petit monticule de terre fraîchement retournée non loin de l’orée des bois était la sépulture pour son ennemi. Ce matin il s’était réveillé avec l’esprit bien plus clair que d’habitude. Il avait traîné sur cette planète maudite bien trop longtemps sans rien faire d’autre que se morfondre à propos de ses blessures. En effet il repensait à ses compagnons quand soudain l’évidence s’imposa à lui. Il lui fallait retrouver son ancien acolyte médecin sur Tatooine. Lui saurait l’aider pour soigner ce genre de blessure. Il était retourné vers le champ de bataille pour voir s’il n’y avait pas moyen de récupérer de quoi se refaire sur la dépouille de son adversaire. Quelle ne fut pas sa surprise lors qu’en le déterrant, il ne vit qu’un corps en état de décomposition avancée ; Aucun effet personnel. Le gamin avait sans doute dû le dépouiller avant de l’enterrer. Il allait repartir vers sa maison d’accueil temporaire pour remercier son hôte de sa patience quand un vrombissement se fit entendre au loin. C’était apparemment son hôte qui le montait et il arrivait à toute vitesse. Plus ce dernier s’approchait et plus Kreshtar pu détailler son visage contrit. Il ne semblait pas très jouasse.

Ceden s’arrêta au près du vieil homme dans un nuage de poussière impénétrable. Alors qu’il sautait à bas de son véhicule, il se mit à tousser tout en agitant les bras pour dissiper la fumée. Une fois celle-ci presque retombée, sa colère refit surface et il se mit à cracher des insultes sur celui qu’il avait soigné pendant si longtemps et qui allait partir sans même le remercier. Lui qui avait passé si longtemps à son chevet et qui avait supporté son humeur morose de ces dernier jours sans rien dire.
Alors que la silhouette de son interlocuteur se dessinait de mieux en mieux, il vit ce dernier tout sourire, les poings sur les hanches. Cela le mit encore plus en colère et il l’invita de façon peu élégante à s’expliquer.


- Ne t’inquiète pas mon garçon, j’ais pas l’intention d’me barrer comme ça ! Je voulais juste m’assurer qu’il ne restait rien à récupérer sur mon ancien adversaire. Je m’apprêtais justement à me rendre chez toi pour te remercier de ton hospitalité et repartir vers mes affaires.

Tout en disant cela il pointa du doigt derrière lui la tombe fraichement recouverte. La franchise et le sourire éclatant firent retomber toute sa colère d’un coup et il se sentit un peu con. Il ne le montra pas cependant et se retourna en tentant de contenir sa frustration. Il laissa l’homme conduire et ils retournèrent à sa maison.

Kreshtar s’installa sur un des sièges de la salle à manger et annonça sans préambule.


- Je m’en vais sur Tatooine dès que possible. Il va bien y avoir un vaisseau de transport qui va y aller dans pas longtemps. J’attendrais en ville et je m’y introduirais. N’ayant pas de quoi me payer un voyage je vais encore devoir me faufiler dans les soutes, ajouta-t-il à part. Enfin bref, j’ai cru comprendre que tu t’ennuyais. Donc je suppose que tu voudras m’accompagner n’est-ce pas ?

Kreshtar fit une petite pause pour laisser le temps à son interlocuteur de digérer ça. Il repris alors que Ceden ouvrait la bouche pour parler.

- N’y pense même pas, c’est hors de question que je m’encombre d’un gamin comme toi. Tu serais une gène et l’un de nous deux y laissera forcément sa peau en cas de coup dur et j’ai pas encore envie de tenir compagnie aux vers de terre.

En entendant cela le jeune homme fut pris d’un accès de colère virulent. Il claqua ses deux mains sur la table et se remit à crier sur le contrebandier. Il expliqua une nouvelle fois qu’il ne l’avait pas extirpé du champ de bataille et passé tout ce temps à le soigner pour ne rien recevoir en retour. Que cette vie merdique sur cette planète pourrie le soûlait et qu’il avait envie de faire autre chose de sa vie. Qu’il espérait un peu plus de gratitude de sa part. Son monologue durât quelques minutes et une fois qu’il ne sût plus quoi dire, il se rassit quelque peut essoufflé et le visage rouge.

Kreshtar s’allongea sur son siège, posa ses pieds sur la table et rétorqua :


- Voila exactement la raison principale pour laquelle j’ai pas envie de t’avoir dans mes pattes. Ton manque de sang-froid.

Il planta ses yeux dans ceux de Ceden qui soutint son regard quelques instants. Puis il se leva lentement, une colère froide défigurant son visage. Il se dirigea vers sa chambre et claqua si fort la porte qu’un morceau de peinture au dessus du chambranle se décrocha.

***

Le soleil déclinait et les ombres commençaient à s’allonger. Kreshtar arrêta son speeder à quelque distance de la ville et profita du calme et de la vue magnifique qu’il avait sous les yeux pour penser à son plan. Tout en admirant les dégradés d’orange et de violet foncé qui teintaient le ciel et qui donnaient un aspect singulier à la ville, un sourire se dessinait sur son visage. Même s’il était encore loin d’être complètement sortit d’affaire, il avait enfin de quoi s’occuper. Aller sur Tatooine pour se soigner puis retrouver la trace de ses anciens compagnons pour aller botter le cul des Impériaux !

Quelques heures plus tard, Kreshtar était dans la ville principale. Il posa son speeder à proximité du spatio-port et se renseigna sur les départ au près de dockers qui chargeaient des caisses en métal mat. Le seul vaisseau qui partait pour Tatooine appareillait le lendemain en début d’après midi. Il allait donc devoir trouver un endroit pour dormir cette nuit…ou du moins passer le temps. Il vendit donc son speeder à un mécano du coin. Malgré l’état délabré de sa machine, il avait réussi à se faire un bon paquet de crédits. Même si ses membres n’étaient pas totalement opérationnels, il n’avait rien perdu de son bagoût. Cela fit grimper son moral d’un coup. Il se dirigea donc en sifflotant vers la cantina la plus proche pour aller boire un coup, glaner des infos et passer une bonne partie de sa nuit à jouer au pazzac pour essayer de faire fructifier son argent récemment acquis.


***

Alors que la nuit était déjà tombée depuis quelques temps, apportant avec elle une fraîcheur agréable, une silhouette entrait en ville et se faufilait entre les bâtiments.

***

Kreshtar retourna délicatement une carte du paquet posé au milieu de la table. En voyant que son total était de vingt tout rond, il afficha un sourire éclatant. Il se saisit de son verre et pris une petite gorgée. Il posa le verre délicatement et en s’adossant sur son fauteuil, il envoya une petite pique destinée à son adversaire. C’était la septième partie qu’ils faisaient et ils avaient tous les deux trois victoires à leur actif. Cette partie en quitte ou double allait les départager. La somme placée au milieu était plutôt conséquente et Kreshtar était sur le point de gagner. Leurs deux jeux perso étaient vides désormais et ils avaient chacun deux manches de remportées. La carte qui allait être jouée serait décisive. Une petite goutte de sueur perla sur le front du docker. Ce dernier l’épongea avec son avant bras droit et de sa main gauche retourna une carte. Il la regarda et son regard se posa plusieurs fois de suite sur ses cartes déjà retournée puis sur celle qu’il tenait entre les mains. Il grogna et balança la carte sur la table en se levant. Alors qu’il allait s’énerver il vit que son adversaire pointait déjà un blaster brillant vers lui. La colère qui l’animait ne lui permit pas de voir que Kreshtar soutenait le bras tenant son blaster avec son autre main valide pour camoufler ses tremblements. Sa rage s’éteignit aussitôt et il sortit de la cantina l’air désorienté. Sa paie du mois venait de disparaître. Kreshtar amassa le pactole, laissa une cinquantaine de crédit sur la table en guise de pourboire et se dirigea vers la chambre qu’il avait pris dans cette même cantina un peu avant de commencer à jouer. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été autant en veine et il sifflait allègrement en montant les escaliers. Alors qu’il tournait au coin du couloir le menant à sa chambre, il se plaqua contre le mur et sortit un petit miroir de l’une de ses poches. Ce dernier était ébréché à cause du furieux combat qu’il avait mené il y a quelques temps déjà mais il pouvait voir suffisamment dedans pour distinguer la silhouette qui n’avait cessé de le regarder pendant toute la soirée. En la voyant, un grand sourire éclaira son visage. Il rangea son miroir et entra dans sa chambre. Il prit un des sièges et le plaça dans un coin de la pièce. Il étendit ses jambes sur la table basse, posa son blaster sur ses genoux et se prépara à ne dormir que d’un œil durant la nuit. Si la silhouette n’était pas celle qu’il pensait ou si son adversaire malchanceux désirait reprendre sa mise, il serait prêt. Il s’était juré, depuis l’épisode du chasseur de primes, de ne plus se faire avoir.

La nuit se passa bien et en début d’après midi il était sur les docks. Il ne lui restait qu’à trouver le bon vaisseau et direction Tatooine. Il était vêtu d’habits de marchands qu’il venait d’acheter et il se dirigeait d’un pas assuré vers celui qui semblait être le contremaitre. D’une voix pleine d’autorité et de suffisance, il demanda si son chargement était prêt à partir. L’air blasé, son interlocuteur répondit d’une voix terne et monocorde qu’il n’en savait rien. Kreshtar agita alors ses bras d’une façon qui tenait du ridicule et se força à prendre un ton indigné.


- Mais voyons je suis le propriétaire du chargement qui va vers Tatooine aujourd’hui même ! Si vous n’êtes même pas au courant de ce qui se passe sur vos docks môssieur, je vous conseille vivement de changer de métier.

Avec un soupir faisant clairement ressortir son ennui profond, le contremaître, qui avait vraisemblablement vécu ce genre de scène plus d’une fois, pointa son crayon vers un hangar non loin en marmonnant d’une voix morne suintante de lassitude profonde.

- Dock n°3…Monsieur, ajouta-t-il après une longue pause.

Il n’avait même pas levé les yeux de son holo et ne se rendit donc pas compte que son dernier mot n’avait même pas été entendu de Kreshtar. Ce dernier se dirigea d’un pas allongé vers le hangar. Alors qu’il entrait dedans, il embrassa l’endroit du regard. Ne voyant personne, il enleva son déguisement et le balança dans une benne non loin. Il prit soin de bien cacher ses vêtements en dessous des autres déchets et se faufila sans bruit vers la soute du vaisseau encore ouverte. Assez facilement, il réussit à s’y introduire et à se caler entre deux caisses. Le départ allait se faire dans quelques heures. Kreshtar tendait l’oreille à l’affut d’un bruit quelquonque dans le hangar. Au bout de quelques instants, il entendit assez faiblement des pas étouffés et le froissement d’une cape. Il se redressa, sortit son blaster et se dirigea vers une zombre d’ombre au près de l’ouverture béante de la soute. Alors que la silhouette grimpait lestement dans la cale et cherchait visiblement du regard un endroit pour se cacher, Kreshtar se leva. Il se plaça derrière le jeune homme et plaqua sa main sur sa bouche tout en maintenant fermement le torse de sa victime.

- Boum, t’es mort.

Alors que Ceden cessait de se débattre, Kreshtar repris.

- Bon alors je vais enlever ma main, t’as pas intérêt à faire le moindre bruit jusqu’à ce que je t’y autorise sinon t’auras pas le temps de comprendre ce qui t’arrive. Si t’a compris hoche la tête.

Le jeune homme hocha la tête. Kreshtar enleva sa main et continua.

- Suis moi. Ne te fais pas voir. Ne fais pas de bruit.

Il se dirigea vers l’abri qu’il avait trouvé précédemment, s’assit contre le mur et fit signe à Ceden de faire de même. Il murmura

- Bon t’a un problème à comprendre ce qu’on te dit toi apparemment. A quel moment est-ce que j’ai pas été assez clair ?

Alors que le jeune homme prenait sa respiration pour répondre, Kreshtar le coupa.

- Pas la peine de me répondre. T’as l’air têtu toi en tout cas. Tu tiens vraiment à me suivre c’est ça ? Ta vie ici est si merdique que ça ?

Kreshtar se passa la main sur le visage d’un air blasé et enchaîna

- De toutes façons maintenant tu vas rester ici car si on te voit sortir, ils vont fouiller le vaisseau et ça j’y tiens pas du tout. Alors tu vas rester sagement ici en attendant que le vaisseau décolle.

Etonnamment, Ceden ne répondit rien. Il se contenta d’acquiescer. Ce fut alors le silence complet jusqu’à ce que le vrombissement des moteurs se fasse entendre.
Une fois le décollage effectué, Kreshtar s’adressa à Ceden.


- Bon déjà va falloir que t’apprennes deux trois trucs sur le déplacement silencieux et l’art de te fondre dans la foule.

L’air déconfit de son compagnon de voyage fit sourire Kreshtar. Il éclata de rire ce qui détendit brusquement l’atmosphère. Ceden soupira alors et souris à son tour. Lorsque Kreshtar se mit à parler il l’écouta attentivement.
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