J’ai pu également déterrer une de ses missions consignée par l’archiviste de l’époque, voici ce qui a été retranscris :
Au loin, on voit le demi-cercle que forme le soleil couchant. Il émet une lueur violacée qui se répand sur l'ensemble de la ville. En contrebas, une rivière coule tranquillement en direction de la mer à une vingtaine de kilomètres de là. Cette rivière symbolise le calme et l'inéluctabilité au milieu de l'agitation permanente de la ville qu'elle coupe en deux. Sur un des nombreux ponts qui mènent du quartier riche au quartier pauvre, on voit un homme assis sur un muret, les pieds dans le vide. Ses yeux d'un bleu profond sont perdus dans le vague. Il semble réfléchir ardemment.
Quelques heures auparavant, il avait vu Salao Sorcl, un de ses nouveaux compagnons. Il avait ourdi un plan très simple. Faire tomber un groupe Impérial, se mettre un sénateur dans la poche et au passage se faire un max de blé. Pour leur groupuscule nouvellement créé, de l'argent et un soutient politique ne pouvait qu'être bénéfique.
Salao lui avait confié une tâche simple, trouver un moyen de paiement. Il avait déjà trouvé le pigeon idéal malheureusement, ce pigeon était très mercantile et le seul moyen de lui faire savoir qu'on était de son côté était de lui montrer qu'on pouvait payer. De son côté Salao allait convaincre l'autre de rencontrer l'Empire pour leur proposer une alliance.
Fixant la rivière, qui avait elle aussi un teinte violette à cause de coucher de soleil, il réfléchissait à un moyen d'honorer sa part du contrat. Il y avait bien moyen de piller un transporteur puis de tout revendre mais ce serait trop long. Il en était là dans ses réflexions quand soudain, la rivière lui donna la réponse. Les éclats du soleil se reflétant sur l'eau lui firent penser à de jolies pierres précieuses qu'il avait vues dans une vitrine chez son dernier commanditaire. Les pierres précieuses lui firent aussitôt penser à cette histoire qu'il avait entendu de la part d'un de ses confrères.
Il y a de cela deux années maintenant, il revenait d'une mission assez simple et allait prendre un coup à la cantina locale pour se détendre. Il vit un de ses confrères en plein dans une discussion animée avec quelques clients. Il racontait comment il avait réussi à se sortir des griffes d'un ermite taré sur Viidaav. Dans toute cette histoire abracadabrantesque une seule chose retint son attention. Un diamant gros comme le pouce qu'il sorti d'un étui pour prouver ses dires. Kreshtar avait été soufflé par la taille peu commune de Diamant mais n'avait pas du tout envie de se frotter à un ermite fou.
Aujourd'hui, c'était différent, il avait besoin d'un somme qui devait en imposer rapidement. Il décida donc de retrouver ce confrère, en espérant qu'il ne soit pas mort. Le seul moyen à sa connaissance de réussir à trouver un autre contrebandier était l'infiltration dans l'holonet. Tout bon Contrebandier avait un hacker sous le coude pour des missions délicates. Celui qu'il connaissait était sur Nar-Shadaa.
Kreshtar descendit alors de son muret et se dirigea rapidement vers le spatioport de la ville dans laquelle il était actuellement. Arrivé dans le hall d'enregistrement, il fit un tour d'horizon. Comme dans l'ensemble de la ville cet endroit fourmillait littéralement. Des gens se croisaient sans cesse sans jamais se percuter. Tous les mouvements de ces gens semblaient réglés comme du papier à musique. Jamais l'un d'entre eux ne percutait un autre. Même s'ils lisaient les nouvelles récentes sur leur holotransmetteur personnel. C'était assez époustouflant.
En examinant l'endroit, Kreshtar fut soudainement lassé de voyager dans les soutes à l'arrache et se décida, pour une fois, à voyager réglo. Il se dirigea vers un guichet et demanda un aller simple vers Nar-Shadaa. Le guichetier, un homme dont le visage buriné par les années n'avait pas l'air heureux d'être entre quatre murs en verre toute la journée. Son ton monocorde annonça le prix à payer et il encaissa avec un soupir très prononcé. Kreshtar sortit de la file et se dirigea vers le quai d'embarquement. A sa grande surprise, l'embarquement fût très rapide. Arrivé à la porte de l'appareil, Kreshtar fût étonné de voir le raffinement apporté à l'ensemble de l'intérieur de l'appareil. Au sol, une moquette épaisse étouffait presque tous les bruits de pas, la coque ne semblait pas épaisse et Kreshtar supposa que le bruit du propulseur allait être permanent pendant le voyage. Il leva les yeux et vit une femme humaine devant lui qui lui désignait l'emplacement qui lui était attribué.
-Ah...quel bonheur de ne pas avoir à me cacher et à éviter tout ceux qui passe près de moi, pensa Kreshtar.
L'humaine le dirigea vers un siège à peu près au milieu de l'appareil. Moins d'une demie heure après avoir été installé, il entendit le vrombissement sourd de l'hyper propulseur s'enclencher. Étonnamment il ne l'entendait presque pas et fut agréablement surpris de ne pas avoir le vrombissement épouvantable qu'il entendait lors de ses voyages clandestins. Il vit l'hôtesse qui l'avait dirigé commencer à expliquer l'attitude à adopter en cas d'incident majeur. Kreshtar n'avait pas envie d'écouter cela et il rabaissa le cache œil fourni par la compagnie sur ses yeux. La Dame n'avait pas prononcé la moitié de son discours que Kreshtar sentait déjà le sommeil l'envahir. Il se permit de dormir tranquillement pendant le voyage car il était presque persuadé de ne pouvoir se reposer pleinement avant longtemps.
Le voyage ne lui sembla pas long car il avait dormi tout du long. Les bruits de déplacement, étouffés par la moquette, et le moteur n'avait pas dérangé son sommeil.
Une sonnerie douce et agréable annonça l'atterrissage imminent. Kreshtar releva son cache œil et s'étira. Il était pleinement reposé ce qui lui permettrait d'être au maximum de ses capacités lorsqu'il aurait à "parler" avec son confrère pour lui faire avouer l'emplacement exact de l'abri du vieil ermite. Il sorti rapidement de l'appareil puis du spatioport car il n'avait comme seuls bagages qu'un vieux sac à dos marron qui le suivait depuis ses débuts dans la Contrebande. Ce sac à dos avait une lanière arraché à cause de l'usure et sur le haut, on voyait très nettement un ancien trou formé par un tir de blaster.
Arrivé dehors, Kreshtar se reconditionna mentalement. Finie la tranquillité du transport dans une cellule molletonnée, finis la quiétude insouciante de ces dernières heures. Il était à présent en lieu hostile où dans chaque recoin se cachait potentiellement un coupe-jarret, dans chaque zone d'ombre résidait un assassin.
Il dirigea rapidement ses pas vers le quartier des réfugiés de Nar-Shadaa. .En effet son contact hacker y logeait dans un vieux bâtiment. Jamais il n'avait été débusqué car il savait bien camoufler ses actions. Ce n'était pas le meilleur dans son domaine mais Kreshtar lui avait déjà rendu un fier service sans rien demander en retour et depuis cet homme et lui avaient lié une forte et durable amitié. Il passa sans encombre les brigands de l'Échange qui pourrissaient cet endroit et arriva rapidement devant le bâtiment qui l'intéressait. La peinture écaillée de la façade accusait du temps qui passait mais le lieu n'avait, dans l'ensemble, pas tant changé que ça. Au milieu de ce bâtiment une porte en bois à demie ouverte semblait avoir été forcée un nombre incalculable de fois. Kreshtar se faufila à l'intérieur du bâtiment et se dirigea vers les escaliers. Il prit celui qui descendait et alla jusqu'au second sous sol. Au fur et à mesure de sa descente la chaleur se fit de plus en plus étouffante et une mauvaise odeur de moisissure lui agressa les narines. Ici bas, un noir d'encre régnait depuis des lustres à cause des nombreux squatter qui résidaient ici et ne voulaient pas se faire découvrir pas la milice de l'Échange qui faisait assez souvent des rafles pour nourrir ses commanditaires en esclaves plus ou moins dociles.
Kreshtar se dirigea droit devant lui, les bras tendus pour entrer en contact avec le mur qu'il savait en face de lui. A tâtons, il se dirigea vers le coin gauche de la pièce. Il continua à suivre le mur et passa deux piliers. Arrivé au troisième pilier, il s'accroupit et essuya son front. La chaleur étouffant qui régnait ici était éprouvante. Il secoua son bras pour l'égoutter de sa sueur et posa sa main à plat sur le sol en cherchant un renflement dans le sol. Il le trouva assez rapidement et se félicita intérieurement d'avoir une bonne mémoire. Il appuya de tout son poids sur le renflement et entendit un faible chuintement. Il se releva continua à tâtons sur sa gauche. Un pan de mur s'était ouvert et il s'engouffra dans le couloir nouvellement formé. Loin devant lui, il vit un rai de lumière et s'y dirigea. Après avoir fait quelques pas il entendit à nouveau le chuintement. Il savait que le mur s'était refermé. Il continua sa progression toujours dans le noir le plus complet. Arrivé au pied du rai de lumière il frappa trois coups espacés de bref temps de pause puis deux coups avec des pauses plus longues. La porte s'ouvrit d'elle même et il senti un courant d'air frais lui caresser le visage. Celui lui fit du bien après la chaleur moite de ce sous sol. Il entra dans la nouvelle pièce et l'éclairage tamisé lui sembla aussi intense que s'il était sur Riflor en plein début d'après midi, lorsque les trois soleils éclairent intensément la planète. Ses yeux s'habituèrent rapidement et il vit dans le fond de cette grand salle une dizaine d'écran émettant une lueur bleutée, principale source de luminosité d'ailleurs.
-Rinje Orcha ? T'es là ? C'est moi Kreshtar. J'aurais besoin que tu me trouve quelqu'un. Tu peux m'filer un coup de main ?
Une forme indistincte passa devant les écrans et semblait se diriger vers Kreshtar qui ne bougeait pas d'un poil. Il savait bien comment fonctionnait son vieil ami.
-Kresh ? 'tain ça faisait un bail ! Alors comme ça tu te souviens bien du chemin à prendre pour venir me voir.*Rinje se rapprocha assez près de Kreshtar et lui tendit la main. Kreshtar la saisit et lui rendit sa poignée de main chaleureusement*
-Ben ouais vieille canaille tu crois tout de même pas que j'allais oublier en si peu de temps n'est-ce pas ?
-Ben faut dire que j'ai pas eu beaucoup de visites ces temps-ci. Alors comment ça va ? Toujours à parcourir la galaxie pour te faire de la thune et la perdre aussitôt au Pazaac ?
*Kreshtar éclate de rire*]-Ben tu vois, j'me suis comme qui dirait casé. J'ai été contacté...
*Rinje coupe la parole de Kreshtar*-Par Sachra El Marid, Fondateur des Gardiens de la République, dans une cantina sur Ord Mandrell et t'a accepté de leur prêter main forte après un problème de livraison.
Kreshtar resta sans voix un instant.
-Ben mon vieux ! Là tu m'sidère ! Tu m'espionne ou quoi ?
*Avec un sourire en coin, Rinje expliqua à Kreshtar le pourquoi du comment*
-Je vérifie juste qu'un ami de longue date qui m'a sorti d'un mauvais pas il y a si longtemps sans rien exiger en retour ne mette pas ses pieds dans de sales draps. Alors, qu'est ce qui t'amène dans mon humble demeure ?
Agréablement surpris par la prévention de son ami, Kreshtar expliqua qu'il cherchait un vieux Contrebandier qui était peu être sorti de la circulation et qui avait en sa possession un diamant gros comme le pouce, subtilisé à un vieil ermite de la planète Viidaav. Rinje opina du chef et lui fit signe de le suivre. Il s'installa dans un fauteuil confortable et désigna un autre siège quasi similaire à Kreshtar pour qu'il s'asseye également. Rinje se mit à faire défiler des tas d'écran composés de liste plus ou moins remplies, il navigua parmi des recensements de l'armée, des rapports de police de différentes planètes et autres sites auxquels le commun des mortels ne devrait pas avoir légalement accès. A un moment il vit même des registres d'hôtel.
Kreshtar trouvait tout cela assez ennuyeux et se mit à regarder l'ensemble de la pièce maintenant que ses yeux étaient parfaitement habitués à la pénombre. Il vit des câbles courir sur le sol anarchiquement, des sortes de grosses caisses en métal remplies de boîtes en une sorte de métal qui clignotaient plus ou moins frénétiquement. Dans un coin de cette salle, il vit une sorte de lit de camp sur lequel étaient empilés des tas de livres. Une sorte de table était improvisée non-loin de ce lit sommaire et était remplie de bols qui n'avaient, pour la plupart, pas été nettoyés depuis trop longtemps.
Au bout d'un moment, Kreshtar retourna son attention sur son compagnon lorsqu'il poussa ce qui ressemble à un cri de victoire. Il avait trouvé, malgré le peu d'informations dont disposait Kreshtar, l'homme recherché. Il était mort depuis 5 mois aujourd'hui, d'une crise cardiaque apparemment. Son dernier logement connu était sur Nar-Shadaa, près de la piste de fonceurs. Si jamais Kreshtar espérait trouver quelque chose sur les pérégrinations de cet homme désormais mort, il était probable que des renseignements soient dans son ancien appartement. Kreshtar remercia chaleureusement Rinje et lui promit de lui revaloir ce renseignement tiré de nulle part ou presque.
Il ressorti un peu plus facilement du bâtiment et pris la direction de l'adresse fournie par Rinje. C'était un grand immeuble assez bien entretenu. Il y avait tellement d'étages que Kreshtar n'arrivait pas à en voir le sommet. Il entra dans le hall et se dirigea vers la cahute du gardien d'immeuble. Il frappa à la fenêtre et attendit un instant. Au bout de 5 minutes, n'entendant rien, il refrappa plus fort. Encore 5 minutes et rien ne se passait derrière les murs. Kreshtar n'eut pas la patience d'attendre le gardien. Il se dirigea vers la porte métallique qui garde l'accès au logement de fonction du gardien, juste à côté de la cahute. Le verrou était de simple facture, il n'aurait pas trop de difficulté à passer ce verrou archaïque. Il fallait cependant qu'il fasse vite car si un habitant de l'immeuble entrait ou descendait de chez lui, l'alerte serait immédiatement donnée. Non pas de Kreshtar n'aurait pas la possibilité d'échapper aux forces de l'ordre Nar-Shadiennes mais il n'avait pas de temps à perdre. Il sortit de sa veste un boitier. Ce boitier était rectangulaire, de plus long qu'épais. Il était de couleur ocre, recouvert d'une sorte de velours. Il s'ouvrait dans le sens de la longueur et Kreshtar en sortit deux tiges en métal. L'une d'elles était courbée à son extrémité tandis que l'autre était droite comme un I. Il fit jouer habilement le loquet de la serrure, reposa les tiges dans l'étui, remis l'étui dans son veston et se redressa. Il regarda autour de lui, vérifia que personne n'était dans les parages et s'engouffra silencieusement dans le logement du gardien. La porte d'entrée ouvrait sur un long couloir rectiligne faisant certainement office de "sas". Sur le mur de gauche, il y avait deux portes en bois et au fond une autre porte. C'était tout, pas de tableau ni rien qui pouvait faire penser à une personnalisation de l'endroit. Une fois entré, il referma la porte derrière lui. Dans la plupart des cas les gardiens d'immeubles étaient des gens ordonnés. Et la plupart du temps, il y avait un récipient contenant toutes les clefs indispensables à leur profession à proximité de la porte d'entrée. Il regarda à sa gauche et à sa droite mais ne vit aucun conteneur susceptible d'être un réceptacle à clef. Il se retourna, fût face à la porte d'entrée et se recula de quelques pas pour avoir une vue d'ensemble du couloir d'entrée. Un petit renfoncement dans le mur de droite attira son attention. Il s'en approcha et remarqua un minuscule découpage dans le mur. Il l'effleura du doigt mais ne remarqua rien de significatif. Il l'examina de plus près mais ne vit pas non plus de trou dans lequel introduire une clef. Interloqué, il se mit à appliquer une pression légère du bout des doigts sur le pourtour du renfoncement. Soudain il senti une sorte de petit déclic. Il relâcha et un carré de mur s'ouvrit. C'était un simple mécanisme de crochet qui, lorsqu'on appuyait dessus était repoussé par un ressort. A l'intérieur de ce carré dans le mur, il y avait quatre clefs. Au dessus de chacune d'entre elle était noté ce à quoi elle servait. Il y avait inscrit : "Cave", "Toit", "Entrée" et "PP". La forme significative de la clef sous l'étiquette "PP" était sans équivoque. C'était un passe universel. Il s'en empara, ferma la petite porte incrustée dans le mur et se dirigea vers la porte d'entrée. Il entrouvrit la porte et regarda si le hall était toujours désert. Une fois assuré que personne ne le surprendrait, il ouvrit rapidement la porte, sortit de l'appartement et referma prestement la porte. Il se retourna, revérifia que personne ne l'avait vu et pris l'escalier.
Sa cible était située au deuxième étage, appartement n°22. Il se retrouva rapidement devant le bonne porte, inséra le passe et rentra dans l'appartement. Une forte odeur de renfermé lui donna un haut-le-cœur. L'homme était vraiment bordélique...L'appartement était, somme toute, assez petit. Il y avait une pièce principale dans laquelle était la cuisine, la salle à manger et le salon. Il y avait quatre portes dans le fond dont la peinture blanche avait commencé à s'écailler. Il ouvrit la première et tomba sur une sorte de débarras. A l'intérieur de celui-ci régnait un fouillis innommable. Kreshtar laissa la porte ouverte et se dirigea vers la seconde. En l'ouvrant, Kreshtar fût surpris. Dans cette pièce tout était parfaitement rangé. Un bureau en bois était posé au milieu et deux étagères tapissaient le mur opposé au bureau. Sur celui-ci une petite pile de feuilles était certainement en cours de classement. Kreshtar s'en approcha et vit que c'était des accusés de réceptions de divers paiements. La source n'était jamais indiquée clairement et Kreshtar reconnu quelques noms fictifs qui était sans doutes des couvertures pour certains commanditaires voulant la discrétion à tout prix. Ce bureau était composé de deux tiroirs de chaque côté. Deux d'entre eux étaient fermés à clef. Kreshtar ouvrit les deux autres, situés juste en dessous mais, sans surprise, n'y trouva rien d'intéressant. Il retourna dans la pièce principale et retourna la table de salon. Il désocla un des pieds en métal et retourna dans le bureau. Il enleva un des tiroirs et inséra la barre métallique dans le tiroir fermé à clef. Il s'en servit comme d'un levier pour faire craquer le fermoir. Il n'eut pas à forcer énormément pour faire sortir le tiroir. A l'intérieur de celui ci il y avait une sorte de petit calepin gris. Kreshtar attira vers lui la chaise du bureau, s'y assit et entama la lecture du calepin.
Au bout de dix minutes, Kreshtar referma le calepin. Il avait trouvé ce qu'il était venu chercher. Le Contrebandier avait décris en détail plusieurs de ses expéditions. L'un d'elle parlait de son expédition sur Viidaav.
Guidé par ce calepin, Kreshtar entrepris de suivre sa route et de se procurer à son tour les diamants.