(6 ans après le TC)Peu après être sorti de l'hyperespace, Trevik scruta les environs à l’oeil nu, puis regarda ses senseurs. En plein milieu d'une mare de débris flottait un vaisseau de contrebande. Le pouls de Trevik s'accéléra quand il reconnu l'Excelcius. À priori, vu l'absence des typiques brûlures causées par les lasers conventionnels, les moteurs et l'électronique du vaisseau semblaient avoir été désactivés par une arme ionique. L'équipage du vaisseau ne s'était certainement pas rendu facilement à en juger par le nombre de pièces métalliques qui volaient chaotiquement tout autour. Le jedi approcha habillement sa navette vers l'écoutille de l'Excelcius. «On dirait qu'elle a déjà été abordé», se dit-il en plissant les yeux. Un bruit sourd retenti et le défendeur trembla durant une fraction de seconde. Après s'être assuré que l'atmosphère était respirable, Trevik se leva d'un bond faisant tourbillonner sa bure de jedi, puis se dirigea vers la capsule de dépressurisation.
L'Évasion (18ans plus tôt, 12 ans avant le TC)
Le jeune Trevik était concentré à réparer un module de communication, mais il sentait bien que l'atmosphère était tendu dans le vaisseau. Du moins, plus qu'à l'habitude. Les gardes du corps étaient tous occupés à préparer leurs armes. Lok était tellement hypnotisé par ses cartes stellaires qu'il n'avait même pas remarqué que son esclave s'était arrêté un moment pour l'observer.
- «Nous y sommes capitaine», cria un zabrak depuis la cabine de pilotage.
- «Coupez la vitesse lumière, j'arrive», ordonna ensuite Lok.
Sur l'écran de l'ordinateur Trevik pouvait distinguer l'image d'une petite planète qui tournait sur elle-même et dont les couleurs passaient de l'émeraude au glauque. On ne lui avait jamais appris à lire et il déchiffra avec difficulté le nom de la planète: «Ta.... rrrriss».
Trevik avait à peine recommencé à travailler qu'une violente explosion retentit depuis le coté gauche du vaisseau. Une épaisse fumée venant des couloirs envahit le poste de communication et le cockpit. On pouvait entendre des cris sans savoir réellement d'où ils provenaient. L’écho des hurlements se perdait entre le feu d'artifice causé par les lasers. «Merde! On s'est fait enculer!», cria Lok, visiblement en état de panique. Trevik ferma les yeux et prit une grande respiration. «C'est la fin, on va tous y passer», se dit-il en serrant les poings. Il eut alors une étrange sensation. Comme si quelque chose le poussait à courir. Sans se poser de question il rouvrit les yeux et se mit à fuir le plus rapidement qu'il put. Ses jambes avaient du mal à suivre, mais c'est comme s'il savait exactement où mettre les pas pour éviter le danger. Passant par le trou causé par l'explosion, il se retrouva dans une navette inconnue. Il entra dans la première pièce qu'il trouva et appuya sur un bouton en pensant fermer la porte. Un bruit de métal se fit entendre et en quelques secondes Trevik se retrouva en apesanteur. En se retournant, il vit par la petite fenêtre un petit point bleu s'approcher peu à peu. Il avait déclanché une capsule d'urgence. Ne sachant trop quoi faire, Trevik retroussa ses genoux vers sa poitrine, puis se mit simplement à attendre.
Quelques heures plus tard, un vaisseau de patrouille qui passait par là remarqua la capsule. «Vaisseau de patrouille républicain à capsule de secours, avez vous besoin d'assistance? Je répète, avez vous besoin d'assistance?», retentit sèchement une voix par le haut-parleur de la radio. Le jeune humain restait là sans bouger ni parler tellement il était terrifié. «Lieutenant! je crois que la capsule vient d'un des vaisseaux de contrebande que nous avons détecté un peu plus tôt. Nous n'avons aucune réponse bien qu'un signe de vie ait été détecté à bord. Nous la redirigeons vers Taris et vous l'intercepterez là bas», signala l'officier. «Bien reçu capitaine»: répondit l'autre voix. Quand les militaires ouvrirent la capsule, il ne virent qu'un simple enfant, pleurant, recroquevillé dans un coin et à moitié déshydraté.
A suivre...