- Nom-Prénom (Pseudonyme) :
Lomain Djael
- Classe:
Chevalier Jedi
- Spécialisation:
Sentinelle
- Race Espérée:
Mirialien
- Sexe:
masculin
- Age:
21 ans
]*] Compagnon : T7-01 (Un droïde astromécano, le meilleur ami dont on puisse rêver.)
- Description Physique:
Djael est un jeune homme à la peau vert olive foncé, les yeux orange et les cheveux brun mi-long. Sous ses sourcils fins, il a le regard que partagent les enfants taquins et les anciens espiègles. Le visage, plus long que carré, est tatoué de motifs géométriques. Sous les yeux, deux triangles se font face par leur base. Celle du triangle supérieur est élevée de 45° dans le sens antihoraire et de même pour son homologue inférieur (à eux deux, ils forment un losange). Il porte également deux quarts de cercle composées d’une suite de triangles alternant sommet vers le haut puis vers le bas. Ces deux arcs de cercle naissent à la périphérie de son front et se rejoignent plus bas en son centre. Ils sont reliés par un grand décagone faisant penser à une pointe de lance.
Son corps est musclé bien qu’il n’affiche pas une carrure imposante. Du haut de son mètre 76, il arbore une expression moqueuse et satisfaite de ceux qui sont prêt à rire à la moindre occasion. Il porte un pantalon rentré dans de lourdes bottes robustes et vieillissantes. Il est attifé d’une chemise dont les manches froissées sont coincées au-dessus de ses coudes. Ses avant-bras sont tatoués sur leur circonférence d’une suite d’anneaux d’épaisseur et d’écartement variés. Un épais gilet à col mao à double boutonnage recouvre le tout.
Enfin une pièce importante de tissu est drapée à la va-vite sur ses épaules, censé compensé le manque d’intérêt qu’il a à l’enfilé par sa taille.
- Description Mentale:
Djael, déjà toute une histoire enfant, a hérité d’un maître qui a su lui transmettre avec les enseignements jedi et le courant de pensé Mirialan, son hétérodoxie avec l’ordre et l’image que ce dernier véhicule. Souriant, facile à aborder, doté d’une chance louche au pazaak, Djael est un bon vivant facile à vivre. Il a malheureusement un sens de l’autodérision et un cynisme pas toujours de bon aloi. Jeune homme indépendant et fier sous ses façons de mauvais garçon, Djael a passé son apprentissage avec son maître, maraudant du côté des territoires de l’empire, dès que ce dernier le jugea apte à ne plus le gêner sur le terrain. Il combattit jeune, la peur et le rage au ventre. Son maître en profita pour graver en lui le code jedi au-delà des mots et de la rhétorique.
Tout jedi qu’il est, Djael n’offrira sa chance à un ennemi d’éviter un conflit qu’une fois seulement.
- Histoire de votre personnage (10 à 15 lignes un résumé) :
L’enfant suivait la jeune femme en gardant juste ce qu’il fallait de distance, pour être hors de portée de bras. Non pas que cette dernière lui ai donné des raisons de se méfier, mais il ne la connaissait pas. Il régnait une atmosphère assez improbable dans le temple. Un mélange de tension à couper au couteau et un manque d’activité dans les couloirs, qu’ils enfilaient, qui aurait dû correspondre. Il avait croisé des soldats, des gens pressés chargé de message à non pas douter, mais à présent, il n’avait plus croisé de personnes depuis ce qui lui semblait une éternité. Des voix et des discussions étouffées lui parvenaient des murs et des alcôves, sans jamais pouvoir mettre des visages sur ces sons.
Ils finirent par déboucher sur un fin couloir, au plafond très élevé qui semblait railler la petite silhouette. Djael rentra la tête dans les épaules et pris une mine renfrognée. La jeune femme se retourna et d’un geste de la main invita le garçon à prendre place sur un des sièges solidaire de la paroi à sa gauche. Ce qu’il fit sans piper mot. Un peu plus loin, dans la paroi qui lui faisait maintenant face se découpé une ouverture visiblement dénué de porte. La jeune femme sourit une dernière fois avant de se diriger vers l’entrée de la pièce et d’y disparaître.
Livré à lui-même dans ce grand couloir qui lui faisait cruellement prendre conscience de son apparence dépenaillé, Djael ne tarda pas à saisir une nouvelle discussion. Se concentrant pour mieux entendre, ses efforts payèrent et il finit par écouter d’une oreille attentive la conversation.
-
…non, je le sais très bien. Conclue une voix basse à la diction posé.
-
Dans ce cas, à quoi bon encore essayer ? Argua une autre voix, cette dernière légèrement agitée
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A ton tour, tu le sais très bien. Mais puisque tu y tiens… Concéda le maître, comme l’avait baptisée l’enfant, simplement parce qu’il avait ce ton qu’ont les gens habitués à apprendre aux autres.
Il reprit d’un ton professoral :
-
Tout d’abord parce qu’il s’agit de la tradition de ton peuple, que j’approuve pleinement soi-dit en passant. Ensuite parce que tu n’as toujours pas passé ton savoir malgré ton statut de maître. Ce qui et tu le reconnaîtras est peu orthodoxe. Il y eu des grognements de mécontentement inaudibles.
-
Ah ! Et que fais-tu de Dio ? S’exclama triomphalement la voix rugueuse et vrombissante du deuxième. Djael décida de l’appelé le wookie. L’idée lui tira un sourire.
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Je l’ai croisé il y a pas 1 heure. Acheva le wookie.
-
Dio n’est chevalier que depuis peu et… Non ne m’interromps pas… La guerre l’a secoué, nous ne pensons pas que cela soit un choix judicieux. Petit silence.
-
Inutile de chercher, il n’y a pas d’autre Mirialan pouvant se charger du noviciat de cet enfant de disponible actuellement. Admonesta le maître.
-
Pourquoi être si pressé ? Finit par demander le wookie.
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En ces temps troubles, nous nous devons de nous assurer du futur des initiés. Répondit le maître sans se départir de son ton calme et pédagogique.
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Tu le sais que je ne prends pas d’apprenti… Le wookie laissa sa voix en suspens.
-
Et jamais nous ne te forceront la main. Finit par ajouter le maître.
Je peux sentir le trouble en toi mon ami. Et je ne te demanderai, ni ne te forcerai à me donner des explications. Mais je te demande de réfléchir et si tu ne vois pas de raisons réelles et insurmontables de ne pas transmettre ton savoir, alors rencontre le à tout le moins. Un long silence.
-
D’accord! Capitula le wookie.
Je te ferai signe quand je serai prêt. -
Pourquoi pas tout de suite ? Releva le maître
-
Et bieeen… Le wookie traîna sur le dernier mot pour se laisser le temps de poursuivre.
Parce que j’ai des affaires en cours, pas grands choses, hein et puis tu sais ce que l’on dit de la patience ! Qu’il s’agit…. -
N’essaie pas de me vendre une chose pour laquelle tu es si mauvais client Ven’iss. Lacha le maître sans trace d’impatience dans la voix.
Sylona as-tu amené l’enfant ? -
Oui maître Gnost-dural. Répondit promptement la jeune femme que Djael avait suivie.
-
Comment l’avez-vous trouvé ? Interrogea le wookie
-
S’est plutôt lui qui nous a trouvé. Répondit la jeune femme.
Il s’est présenté à l’une de nos missions dans les niveaux inférieurs et nous a demandait, je cite : « Est-ce que c’est vrai qu’on peut avoir à manger gratuitement si on peu faire des tours avec la force ? » En d’autres circonstances, cela n’aurait pas manqué de faire sourire, mais une telle remarque témoignée trop de la difficile situation dans laquelle se trouvait Coruscant. Et pourtant…
Un rire profond et honnête éclata et sembla complètement déplacé dans l’ambiance feutré et conspiratrice du temple.
-
Je n’y avais jamais pensé ainsi mais ça me semble une raison bien valable d’entrée dans l’ordre ! Parvint à dire le wookie entre deux tentatives pour reprendre son souffle.
La jeune femme apparut à l’entrée de la pièce et le cœur de Djael manqua un battement. Il se trouvait assit dans en équilibre précaire sur une fesse, la tête tournait de côté pour offrir un meilleur angle à son oreille et le cou tendu à lui donner un air de tortue. Le vert de sa peau s’assombrit jusqu’à la racine de ses cheveux.
Sylona, puisqu’il s’agit de son nom, lui fit signe d’approcher.
Ce qui attendait le jeune espion, n’était pas un wookie mais deux hommes. Un Kel Dor à l’allure sereine, Djael décida qu’il ne pouvait s’agir que du maître. L’autre homme n’avait rien du wookie, si ce n’est la taille et les muscles. Il s’agissait d’un Mirialan comme lui, mais Djael n’en avait jamais vu de si grand. Son visage disparaissait presque sous les tatouages. Il était rasé de près, avait les cheveux bruns, tirés et attachés en une longue et épaisse tresse qui passait par-dessus son épaule. Des yeux bleus azur le scrutaient de haut, avec intérêt, sertis dans un visage carré dont la couleur tirait nettement plus sur le jaune que le vert. A son grand étonnement, le « wookie » n’était pas vêtue comme le mal propre qu’il s’attendait à voir, mais portait des vêtements qui l’identifiaient plus comme quelqu’un de bien nait.
Le maître repris la parole :
-
Bonjour, initié. Je suis le maître Gnost-dural, et voici Sylona, que tu connais déjà, et ici nous avons le maître Ven’iss Duran. Maître Gnost-dural laissa son homologue prendre la parole.
-
Salut petit, alors comme ça tu veux rejoindre nos rangs. Et hormis les repas, il y aurait-il autre chose que tu souhaiterais atteindre à travers nos enseignements ? Demanda Maître Duran avec un visage fermé.
-
S’est vous qui allez m’apprendre ? Répondit Djael.
Vous êtes forts au moins ? Continua-t-il sans laisser de temps pour une réponse à la première question.
-
Djael, la force est au mieux un moyen, pas toujours le meilleure, pour atteindre un objectif qui se doit d’être plus élevé. Il n’y a d’accomplissements achevé juste par la force qui rivalisent avec celles apportées par un esprit éclairé. Administra le Kel Dor.
Le garçon se renfrogna à la réponse du maître. Sylona sourit.
-
Je vais m’occuper de lui. Je te laisse officialiser la chose comme il faut. Repris d’une voix modéré Ven’iss. Puis baissant les yeux vers l’enfant.
Normalement, tu serais trop vieux pour que ne débute ton apprentissage, à plus forte raison pour devenir un padawan. Mais il y a deux choses à prendre en compte en ce qui te concerne. Tout d’abord, en tant que Mirialan, si tu as été éduqué comme le veulent nos voies, tu as déjà acquis une compréhension basique de ce qu’est la force. On m’a dit que tu arrives à faire des …hum… «Tours ». Deuxièmement, la tradition veut que lorsqu’un Mirialan rejoigne l’ordre, son apprentissage se fasse par un autre membre de notre peuple apte à prendre un padawan. Etant donné l’état d’agitation dans lequel se trouve l’ordre, je vais te prendre avec moi sur le champ. Je te parlerai plus longuement de ta formation en temps voulu. As-tu saisis tout ce que je viens de dire ? Conclut le Mirialan.
-
Oui. Répondit l’enfant sans quitter le bout de ses chaussures.
Le Kel Dor et Sylona partirent après quelques mots d’encouragements. Ven’yss observa le padawan qu’il ne songeait avoir il n’y avait encore que quelques heures. Son visage s’assombrit alors que de noires pensées tentaient de se rappeler à son bon souvenir. Il posa une main sur l’épaule de l’enfant. Ce dernier releva la tête et planta ses yeux dans les siens. La vie était dure et cet enfant appartenait déjà à une nouvelle génération de jedi. Une génération qui allait hériter de cette guerre. Malgré ces difficultés il n’échouerait pas…Pas cette fois.
-
Ne t’inquiète pas petit, ce n’est pas ma spécialité, mais je n’en reste pas moins parmi les meilleurs botteurs de train de la galaxie ! Déclara-t-il fièrement avec un grand sourire auquel répondit Djael en souriant de toutes ses dents ou presque. Il lui manquait une incisive. Ven’yss explosa de rire sous les le regard de son padawan.
Ils empruntèrent ensemble le chemin qui les mena à l’entrée du temple. Alors que le duo nouvellement formé passé à l’extérieur, le maître interrogea son padawan :
-
Dis-moi petit, tu sais jouer au carte ? De nos jours...
Le mécano lança son pied dans les jambes qui dépassées de la masse informe sous la grande cape.
-
Debout! Allez! On est arrivé. Soupirant, le mécano entreprit d'ôter la cape.
Tu es sûr d'être jedi toi? Lança-t-il à la forme tassée mollement d'où émergeait lentement une tête ébouriffée.
Une voix pâteuse de sommeil lui répondit :
-
Venant de toi, Jaleb, je vais prendre ça comme un compliment. D'ailleurs, toi-même tu ne ressembles pas trop à un "libre entrepreneur"Reniflement dédaigneux de la part de l’intéressé.
-
Le prends pas mal, s'est juste que tu leur ressembles pas et que tu joues au pazaak comme un "pro". Se défendit Jaleb.
C'est que t'aurais quand même pas triché avec des trucs de jedi par hasard? Hasarda le contrebandier.
Djael s'était mis en tête de discipliner ses cheveux rebelles en y passant ses doigts pour les ramener en arrière.
-
Bien sûr que non, Jaaleb. Répondit-il sombrement.
Puis ré affichant sa bonne humeur coutumière:
-
Et quand bien même! Irais-tu reprocher au voyant de voir, à l'entendant d'entendre, ou encore aux gamoréen de grouiner sauvagement lorsqu'ils sont en rutes?! Déclama Djael.
Jaleb s'esclaffa, renonçant de fait à ses accusations.
Mouais, t'es sûr que t'étais pas contrebandier dans une autre vie? Le sourire s'évapora du visage du jeune mirialan.
-
C'est peut-être dans le sang.... Laissa-t-il échapper d'une toute petite voix, si bien que Jaleb ne reprit pas.
La lourde porte du transport contrebandier s'ouvra et le froid s’engouffra voracement dans la soute. Djael resserra les pans de sa cape, passa son baluchon sur son épaule et descendit la passerelle.
Il y avait de l'agitation et on commençait déjà à décharger la soute du transport avec efficacité.
Djael inspira profondément et lâcha d'une voix forte:
-
On m'a dit, que si je voulais fuir la dernière mode sur Coruscant, qui consiste à apprendre à marcher sur les coudes avec les pouces dans le cul, s'est ici qu'il fallait venir!