Kreshtar
Messages : 1344 Date d'inscription : 06/06/2010
| Sujet: [Guide] Comment se faire bien comprendre. Ven 11 Juin - 8:49 | |
| Voici quelques conseils pour écrire votre Bg de manière à ce qu’il soit plaisant à lire. Attention, je n’ai pas l’intention de faire un cours de dissertation, mais si vous écrivez un Bg vous avez forcément envie qu’on prenne du plaisir à le lire. Pour donner l’envie de lire, il faut avoir les bons outils, je pense que ceux que je vais décrire sont essentiels. Bien évidemment, je ne suis pas un pro en orthographe, j'ai peut être fait des erreurs ci-dessous, mais après m'être relu pas mal de fois, je pense que non. Ceci m'amène à un dernier conseil avant que vous lisiez ce guide. Prenez le temps de vous relire, de prévisualiser avant de poster quoi que ce soit au niveau de vos Bg. Avec une mise en page bien faite, des fois, on se rend compte de nos erreurs. Allez bonne lecture. 1°/ Les synonymes Vous allez certainement, un jour où l’autre, faire parler vos personnages. Que ce soit votre personnage principal ou le marchand du coin, il est assez important d’utiliser différents mots pour faire comprendre le ton utilisé. Je vais mettre ci-dessous une liste non exhaustive des synonymes au mot utilisé majoritairement, j’ai nommé : Dire
- Dire : Il indique qu'un personnage s'exprime. Ça ne spécifie pas le ton, la signification ou l'humeur de ce personnage si on n'ajoute pas d'adjectif après.
- Murmurer : même utilisation que dire, mais indique que le personnage parle à voix basse. Généralement utilisé quand quelqu'un parle si bas que les personnes autour de lui n'entendent pas clairement ce qu'il dit.
- Répondre : Bon substitut pour le verbe "dire". Bien entendu, cela ne signifie pas que vous deviez le répéter plus souvent que le précédent. Et vous ne pouvez pas l'employer quand le personnage que vous faites parler prononce les premiers mots d'un dialogue. Seulement quand il/elle répond à une phrase qui a déjà été prononcée.
- Demander : Utilisé quand le dialogue a des intentions interrogatives. Celui-ci comme les autres est souvent répété, alors utilisez-les judicieusement.
- Répliquer / Rétorquer : Très bons synonymes à "répondre". Notez qu'ils peuvent sous-entendre un certain désaccord avec l'interlocuteur (plus prononcé avec rétorquer).
- S’inquiéter : Très bon synonyme de "demander". Cependant, la plupart du temps "s'inquiéter" sous-entend que la personne a besoin d'être rassurée.
- Commenter / Remarquer / Faire remarquer : Très utiles. Ils conviennent parfaitement quand un personnage fait une remarque occasionnelle, ou quand il commence une discussion de manière désinvolte, sans émotions sous-entendues si l'on n'ajoute pas d'adjectif après. Dans certains cas, ce sont de bons équivalents pour "dire" et "répondre", mais il y a des exceptions.
- Opiner : Utilisée quand un personnage donne une opinion positive a propos d'un certain sujet. Assez simple, et comme au-dessus, pouvant remplacer 'dire' et 'répondre'.
- Rapporter : Utilisé quand le personnage fait un rapport officiel (avec tous les détails) oralement ou lorsqu'il se met à cafter.
- Contredire : Quand un personnage n'est pas d'accord avec l'autre, et donne une opinion opposée. En général, de façon obstinée.
- S’accorder / Disconvenir : Antonymes l'un de l'autre, ils font de très bons remplacements pour "dire", "commenter", "répondre", et "contredire". Utilisés quand un personnage est d'accord/pas d'accord avec un autre sur un certain sujet.
- Conclure : Quand il est utilisé après un dialogue, il signifie que vous terminez une conversation. On peut aussi l'utiliser pour indiquer que le personnage a réalisé ou déduit. Enfin, qu'il a compris quelque chose.
- Avouer : Utilisé quand un personnage communique enfin ce qu'il/qu'elle voulait dire depuis longtemps, mais qu'il/qu'elle n'avait pas pu faire pour une raison ou une autre, ou quand un personnage admet finalement quelque chose que quelqu'un attendait de savoir ou d'entendre.
- Admettre : Quand un personnage accepte la constatation ou la supposition faite par un autre sur lui/elle. Remplaçant efficace à "avouer".
- Accepter : Le personnage est d'accord pour un pacte, un marché ou même pour une constatation. Marche quand ils disent "oui", "bien sûr et dans des cas similaires.
- Prévenir / Avertir : Utilisé quand le personnage informe un autre d'un problème risquant d'arriver dans ses moyens ou ses plans.
- Crier / Hurler : Ont à peu près la même signification - un personnage communique avec un autre d'une voix très forte. Hurler est plus souvent utilisé pour indiquer une action offensive, mais ils sont parfaitement interchangeables.
- Interrompre / Le ou la couper : Utilisé quand un personnage fait un discours et qu'un autre intervient tandis que le premier n'a pas encore fini. Capables de se remplacer l'un l'autre.
- Penser : Souvent utilisé de façon répétitive. C'est quand vous utilisez des mots pour exprimer ce qui traverse l'esprit d'un personnage.
- Se demander : Très bon remplacement pour "penser", bien que la formulation implique plus une considération et une attente de savoir quelque chose.
- S’interrompre : C'est plus pour décrire une expression qu'un dialogue, mais c'est parfois nécessaire. Quand un dialogue est interrompu par celui qui parle. Dans bien des cas, le locuteur continue après.
- S’estomper / S’éteindre : Le ton de la voix diminue jusqu'à être à peine audible, avant de disparaître. Quelquefois le personnage reprend son discours, mais pas toujours.
Ces deux verbes ne sont pas vraiment des remplaçants à "dire" puisqu'ils qualifient plutôt la voix ou l'état d'un personnage, mais rien ne vous empêche non plus de modifier votre phrase après une énième relecture.
- Expliquer : Principalement utilisé quand un personnage fait un long discours ou développe une explication pour que l'autre (ou les autres) puisse(nt) comprendre ce qu'il/qu'elle veut dire.
- Râler : Quand un personnage proteste à propos de son environnement, d'un dialogue des autres (de l'autre), du temps, etc. L'intention est souvent de faire passer le personnage pour ennuyeux.
- Geindre : Une variante à "râler", mais encore plus ennuyeux. Peut le remplacer en de nombreuses occasions.
- Déclarer : Quand un personnage fait une constatation ferme. Donne l'impression qu'il/qu'elle ne va pas changer d'idée sur le sujet, ou bien qu'il/qu'elle a sérieusement planifié son but.
Voilà déjà une bonne petite liste ne serait-ce que pour exprimer le fait que votre personnage parle. Ensuite, sachez que si vous écrivez sous Word, en faisant [Shift]+F7 vous aurez une liste de synonymes pour le mot sur lequel votre curseur est arrêté. 2°/ Les Homonymes L'une des choses les plus ennuyeuses arrive quand les gens mélangent les mots. Exemple : "Aujourd'hui, il aurait dû se lever plutôt." Heu... Plutôt que quoi ? Ha... On était supposé comprendre "plus tôt" au lieu de "plutôt". Maintenant, pour celui qui aurait pu dire, "Je ne savais pas que ce mot s'écrivait comme ça dans ce cas-là", quand on lui fait corriger sa phrase, j'ai listé ci-dessous tous ces mots que les gens mélangent couramment. Sans définir d'ordre particulier, il y a :
- sur <-> sûr : "sur" signifie "au-dessus de", alors que "sûr" est un adjectif qualificatif.
Exemple : "Salao n'était pas très sûr de lui, surtout en se retrouvant sur Tsukiyo."
- a <-> à : "a" est le verbe avoir à la troisième personne du singulier, alors que "à" indique le destinataire ou la localisation. Technique pour s'y retrouver : prononcer la phrase à voix haute en remplaçant le "a" par "avait". Si la phrase garde un sens, alors il n'y a pas d'accent.
- tout <-> tous : "tout" représente un ensemble (ex : "Tout le monde écoutait Salao donner ses instructions pour le combat."), alors que "tous" représente l'ensemble des individus d'un groupe (Il nécessite donc un accord au pluriel, ex : "Tous écoutaient le major donner ses instructions pour le combat.").
- plutôt <-> plus tôt : "plutôt" exprime la préférence, alors que "plus tôt" indique que l'action est située avant dans le temps.
Exemple : "Plutôt mourir que de lancer l'opération plus tôt."
- ou <-> où : "ou" indique un choix, tandis que "où" précise une localisation. Un bon moyen de faire la différence est de reformuler la phrase en remplaçant le terme gênant par "ou bien". Si la phrase garde son sens, il n'y a pas d'accent.
Exemple : "Où ai-je pu ranger mon blaster. A la cave ou au grenier ?"
- sa <-> ça : Cette faute est bien trop fréquente à mon goût. "sa" est un possessif à la troisième personne du singulier, alors que "ça" est un démonstratif.
Exemple : "Ça m’a fait plaisir de voir que Gérard a utilisé sa technique spéciale pour faire bonifier son vin"
- se <-> ce ou c'est <-> s'est. Même constat que précédemment.
- quand <-> quant <-> camp : "Quand" indique un moment. "Quant" n'est utilisé que dans le cas où "quand" est suivi d'un "à". En l'occurrence, "quant à cette histoire". Le "camp", lui, désigne un lieu ou l'on plante sa tente, youkaïdi youkaïda !
Exemple : "Quant à toi, Alek, c'est quand tu veux, où tu veux qu'on peut aller se faire une partie de pazaak !"
- près <-> prés : le premier est un adverbe qui indique la proximité, alors que les "prés" désignent l"endroit où broutent des tauntauns.
3°/La Grammaire Là aussi, pas mal de fautes extrêmement courantes.
- manger <-> mangé <-> mangez : Plus généralement les confusion pour les terminaisons des verbes du premier groupe. "-er" = infinitif du verbe, "-é" = participe passé et "-ez" conjugaison de la deuxième personne du pluriel de l’indicatif présent.
Le truc pour les deux premiers : essayez de remplacer le verbe du premier groupe par "mordre", si la phrase garde son sens avec "mordre" c'est bien l'infinitif, si c'est avec "mordu", c'est le participe passé (et on n'oublie pas l'accord). La règle en grammaire que j'ai comprise : on place l'infinitif là où l'on pourrait trouver un nom. On place le participe passé s'il fait partie intégrante du verbe ou s'il remplace un adjectif qualificatif. Exemple : "J'ai laissé mes clés." "J'ai laissé tomber cette affaire. " Quant au dernier, c’est lorsque vous parlez poliment à une personne ou que vous désignez un groupe d’individu en leur parlant directement. "Vous laissez les Jawas en paix."
- Deuxième <-> Troisième personne du singulier : Ex-æquo sur le podium. Le "s" est pour la deuxième personne, le "t" pour la troisième.
Exemple : "Tu sors, il sort. Maudit sois-tu, maudit soit-il."
- Accords masculins/féminins : là, il suffit de faire attention pour savoir quel mot s'accorde avec quel sujet pour éviter des transsexuels.
Exemple : "La folle aux chats a été tuée par le voisin".Ici, "tuée" s'accorde avec "la folle aux chats". Mais dans "Le voisin a tué la folle aux chats", "tué" s'accorde au singulier avec voisin. Pourquoi ? Au passé composé avec l'auxiliaire avoir, le participe passé (ici tué) s'accorde avec le complément d'objet direct si celui-ci est placé devant le verbe, sinon il reste invariable. Dans "la voisine a été tuée", il s'agit d'une phrase passive et le verbe au passé composé n'est plus "tue"," mais "être", donc "tuée" n'est pas un participe passé, mais un adjectif.
4°/Les orthographes particulières J'entends par là que cette partie va s'occuper des mots qui sont souvent massacrés parce que vous en ignorez les spécificités. Commençons par un exemple simple et courant : "s'il vous plaît." Cette expression s'écrit ainsi et pas autrement, retenez-le une bonne fois pour toutes. Pas de tirets entre les mots et un accent circonflexe sur le "i" de "plaît". En voici d'autres :
- Les invariables : "déjà", "alors", "toujours", "encore", "jamais", "plusieurs", "ailleurs"... Tous ces mots ne changent jamais d'orthographe, quelle que soit la phrase. Alors maintenant que vous le savez, appliquez !
- Les grades : Sur l'Heimatlos, nous sommes sur un vaisseau avec une organisation ressemblant pas mal à celle des militaires, il est donc normal d'y trouver des gens ayant un titre et de s'y référer. Retenez donc que le dictionnaire précise bien qu'un grade ne peut en aucun cas être considéré comme un nom propre, il ne comporte donc jamais de majuscule. Sauf que l'on peut garder la majuscule lorsqu'on s'adresse directement à la personne concernée.Exemple :
Zaidisvet, sous le regard inquiet du vice-commandant, entra dans le bureau de Salao. "Lieutenant Zaidisvet au rapport, mon Commandant."
- Quelque chose : S'écrit en deux mots séparés. "Quelquechose" n'existe pas ! Même remarque pour le questionnement courant : "Qu'est-ce que c'est ?" Cette phrase compte bien six mots différents, ni plus ni moins.
5°/ La subjectivité Alors là je m’engage sur un terrain glissant, très glissant. Ce sujet est très porté à la controverse. Je vais vous donner mon point de vue là-dessus. Si jamais vous n’adhérez pas, soit, ce n’est pas une obligation. J’aimerais juste que vous compreniez ce que moi, en tant que lecteur, j’attends d’une histoire. Dans le monde de Star Wars, les Sith sont les méchants, les Jedis les gentils. C’est ce que vous vous dites ? Alors vous avez tort. Plus précisément vous êtes dans la semi vérité. Je ne vois pas le monde de Star Wars comme un monde Manichéen. Sinon, pourquoi y’aurait-il des Jedi Gris ? Encore plus flagrant, pourquoi les Jedi se casseraient le cul à tenter de ramener les Sith du côté Lumineux de la Force ? Je pense que pour étoffer ma vision de la chose, il faut absolument mettre les choses à plat. Y’a pas de côté Obscur ou de côté Lumineux dans la force, c’est juste une simplification des termes. Le côté Lumineux de la Force est simplement l’utilisation à des fin créatrices de la Force, le côté Obscur est l’utilisation de cette même Force à des fins Destructrices. Le principal travers qui est souvent répété, sur le forum officiel ou dans des BG que j’ai lu, est que ceux qui jouent Jedi prennent les Sith pour des animaux qui ne cherchent que la Destruction comme seul objectif à long terme. Or une société comme l’Empire ne pourrait pas tenir longtemps si tel était le cas. Lorsque vous mettez en scène un Impérial en face de vous dans une histoire, pour que votre récit soit plus profond, pensez à ce qui l’a mené à avoir cette attitude. Mettez vous dans sa peau sans forcément le décrire dans votre récit hein, mais au moins essayez d’en faire un ennemi Humain pour que le lecteur ressente votre volonté de vouloir le sauver. Ce n’est pas simple c’est clair mais essayez de tendre vers cette optique et vous verrez que votre récit gagnera en saveur. Pour moi, un Sith est simplement quelqu’un qui cherche à atteindre son but sans aucune préoccupation de savoir s’il est dans les limites de ce qui est acceptable humainement parlant. Ils ont choisis la facilité et pour faire un parallèle simple, la distance la plus courte entre deux points est la ligne droite. Si un mur se trouve au travers de cette ligne, le Sith va le détruire alors que le Jedi va le contourner. Attention je n’ai pas dit que les Sith était pacifiques, loin de là, car leur code les obligent à promouvoir l’apprentissage par l’affrontement. Mais par contre ce ne sont pas des bêtes sauvages. Pourquoi est-ce que j'insiste autant sur l'objectivité ? Parce que tout le monde est subjectif. Allez, ne me dites pas que vous n'avez pas de personnage favori ; vous avez forcement un personnage que vous aimez plus que les autres. Même si vous les aimez tous, il y en a certains qui sortent du lot, non ? Bien. Maintenant, il est complètement impossible d'être objectif, mais on peut mettre ses préjugés de côté et traiter chaque personnage comme les autres et écrire comme si vous n'aviez pas de favoris. C'est vrai, votre histoire sera plus centrée sur vous, mais pensez-y de cette façon - dans la vie réelle, vous essayez de traiter vos pairs également, non ? Même avec ceux que vous n'aimez pas, vous restez poli, non ? Enfin, j'espère que vous l'êtes... 6°/ Le complexe de l’Everest Le complexe de l'Everest, c'est la manie de ne s'intéresser qu'à la montagne la plus haute du globe, comme si aucune autre ne valait la peine d'être escaladée. Si vous mettez en scène un scientifique, rien ne vous oblige à en faire le plus jeune prix Nobel de l'histoire. Si vous avez inventé un nouveau sport, pourquoi faudrait-il que ce soit le plus populaire de la planète, ayant surclassé les courses de speeder ? Si vos personnages luttent contre une maladie extra-terrestre, elle n'est pas obligée de menacer toute vie à la surface de Coruscant. Un des dangers de cette stratégie, c'est que votre imagination ne soit pas à la hauteur des prétentions du texte. Par exemple, votre personnage principal est la femme la plus riche du monde: avez-vous une idée plus que très vague du train de vie des milliardaires? C'est une physicienne dix fois plus brillante qu'Albert Einstein: comprenez-vous le génie et les théories d'Einstein, pour être en mesure d'imaginer comment on pourrait être encore plus intelligent? Vous diminuez souvent la crédibilité de votre histoire en utilisant cette stratégie, car il n'est pas facile de convaincre le lecteur de vos affirmations. De plus, il est rare que cette surenchère soit nécessaire. Si votre personnage principal, au lieu d'avoir assassiné trois Empereurs Sith à l'âge de 21 ans, est simplement un avide défenseur des valeurs qui lui sont chères, neuf fois sur dix l'histoire ne s'en portera pas plus mal, bien au contraire. Votre savant n'a pas forcément besoin d'être si brillant que ça; ça serait peut-être même plus intéressant que ce soit un savant médiocre. | |
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