Introduction [FICHIER ENDOMMAGE] [1]

ENREGISTREMENT N°476 - LECTURE

Aujourd'hui je décide par cet enregistrement d'immortaliser le calvaire qui fut le mien,
et le dénouement qui m'a conduit à ce tournant dans ma vie.
Je me nomme Salao Sorcl. Je suis un Soldat de la République Galactique.
Aux générations futures, je précise que cette histoire se situe dans le temps
peu après le traité passé entre l'Empire des Siths et la République, à peine quelques mois.
A cette époque, tous voyaient en ce fameux traité de Coruscant une occasion
de vivre la paix, surtout dans les populations mal informées.

Je me souviens de l'ordre de mission; j'étais alors major,
avide de faire mes preuves. Le sénateur de Rodia, un certain Doalno Kris
si je me souviens bien, était un fervent défenseur de la République.
Il n'acceptait pas que le sénat puisse collaborer avec l'Empire, et refusait de
continuer à exporter des armes pour la République si celle ci ne se résolvait
pas à reprendre le conflit. Cependant, comme toujours, il y avait des opposants:
un groupuscule rodien terroriste menaçait d'assassiner le Sénateur, si il continuait
à s'opposer à la paix.

Ma mission était simple: avec un groupe de 5 soldats menés par un jedi, il fallait
extraire le sénateur de sa planète, suite aux pressions que lui et sa famille subissaient.
Notre vaisseau était un petit cargo léger, camouflé en vaisseau marchand.
Les villes où travaillait le sénateur et où vivait sa famille étaient séparées par
une des seules grandes jungles rodiennes restantes; même si elle avait perdu de sa superbe,
elle recouvrait tout de même presque la moitié d'un continent.
Le sénateur embarqué, nous survolâmes alors cette jungle pour un vol de nuit.

Mais nous n'avions pas été assez prudent. Je ne saurais probablement jamais si
on nous avait vendu ou si nous avons tous simplement manqué de discrétion,
le fait est qu'à mi-chemin, notre vaisseau fut assailli par les tirs nourris
de plusieurs chasseurs. Ne pouvant riposter, le vaisseau commença
sa longue chute dans la jungle, les réacteurs endommagés.
Je me souviendrais toujours des secousses, de cette sensation
de manque d'air et de cette peur qui me tenait
au ventre, et puis, le trou noir.

Lorsque je me réveillais, (ma première surprise) je constatais que j'étais indemne.
Deuxième surprise. Je ne pouvais pas en dire autant de mes camarades de vol.
Le sénateur était sous moi, la face écrasé contre un morceau de cockpit.
Quand au jedi et à mes camarades, les morceaux calcinés de leurs cadavres
parsemaient tout le périmètre du crash.

Je récupérais dans l'épave un fusil blaster fonctionnel, plusieurs cellules d'énergie,
et une vibrodague de survie, qui ne m'a plus quittée depuis. L'émetteur du vaisseau
fonctionnait toujours, cependant il était trop endommagé pour émettre plus loin
que dans un rayon d'un kilomètre environ. On ne pouvait me repérer que si un appareil
passait dans cette zone, et à basse altitude. A cette heure je me considérai comme perdu.
Ce qui m'empêcha de me mettre le fusil dans la bouche, ce fut la pensée de mon frère,
retrouvé il y a peu dans l'ordre jedi, alors que nous fûmes séparés à la naissance.

Je ne me sens pour l'instant pas la force d'enregistrer les trois mois standards qui
s'écoulèrent avant que l'on ne me retrouve. Les jungles rodiennes abritaient toutes
sortes d'organismes biologiques, et cette partie de ma vie m'a fait pendant un temps régresser
à l'état de bête sauvage, tuant pour survivre et ne réagissant plus qu'à l'instinct.
Toutefois la période fut trop courte pour me faire perdre complétement la raison
et la conscience, et je revenais toujours à l'épave pour me reposer et attendre
un éventuel signal.

Loué soit ce jour où, contre toute espérance, un vaisseau parvint enfin à capter le signal
émit par les restes de mon refuge. Un petit appareil, rasant presque la cime des arbres,
me renvoya un signal, afin de vérifier qu'il s'agissait bien de personnes vivantes.
Je m'empressais de répondre, submergé par la joie. Le vaisseau se posa aisément
dans la clairière créée par le lointain crash, et un homme en sorti. Il était encapuchonné,
mais mes réflexes de soldat n'avait pas pris le pas sur mon soulagement et je ne l'avait pas mis
en joue ni même sommé de se découvrir. Il aurait tout à fait pu me transpercer du
sabre laser à sa ceinture avant même que je ne m'en rende compte.

Il se présenta à moi et me proposa de m'emmener avec lui. Il ajouta qu'il cherchait des
valeureux soldats pour une organisation guerrière, que lui même nommait Les G*ksShh*iens
de l% Rép*kshhhh*, et dont il était le créateur et leader. Il me demanda de rejoindre cette
organisation. Je lui répondit que si il me sortait de ce nid de gundarks, je pourrais même
rejoindre son club de pazaak si il le souhaitait.

Ainsi je repartais de cette planète, et jurait fidélité à mon sauveur et à son ordre.
Depuis ce jour, je ne cesse de repenser à Rodia et à ses jungles, pour me
rappeler pourquoi je suis en vie. Au combat, j'utilise cet instinct et ce désir de
survivre qui était le mien lors de mes longues traques. Sans cesse, je me rappelle
des nuits glacées, des journées étouffantes, de la patience et de la précision de mes
coups.

Les jungles ont fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui, /*Kizzht*... .. .

**DONNÉES CORROMPUES**

FIN DE L'ENREGISTREMENT
* * *

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